Prends-moi la main
Prends-moi la main
Conduis-moi outre-mer
Loin des gris blancs laiteux, neigeux et froids
Par delà les brouillards opaques et sans espoir
Outre-mer,
Vers les turquoises limpides
Bercées des alizés doux, réguliers, légers
Vers l’Indigo des eaux annonçant le cyclone
Vers les parfums fragiles des corolles empourprées
Ton regard d’outre mer ni de jade, ni d’émeraude
Ce jais bordé d’ivoire irradie ton pays
Le sourire de tes lèvres, la chaleur de ton cœur
Font oublier ton île aux multiples couleurs
C’est ton humanité qui m’a d’abord parlé
Outre-mer ou ici, tu restes à tout jamais,
Ma clarté, ma lumière
Mon éternité
Alors prends-moi la main Conduis-moi outre-mer